dimanche 23 novembre 2008.
Le temps des secrets *> 05:59.

En fait, il n'y a rien de plus agréable qu'un secret. Un vrai. Celui entre deux personnes seulement ! Pas le secret qu'on va confier à un ou deux amis très proche pour pouvoir le partager, se confier, sans qu'il s'ébruite.

Or, il y a de rares secrets qui restent juste entre deux personnes. Et même si j'aimerais en parler, murmurer à vos oreilles ce qui me fait sourire, il se trouve que je ne le ferais pas. Pourquoi j'écris ça alors ? Pas pour vous narguer, juste pour écrire quelque part ce qui me touche et m'occupe, c'est l'utilité de cet espace il me semble. Juste un partage de quelque chose encore plus belle du fait que je sois la seule détentrice de ce moment.

Joli moment, interrogations, sourires.

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In Vino Veritas, ou pas. *> 05:41.

Il est des soirées qui se vivent et que n'importe quelles de mes lignes n'arriveront pas à retranscrire, mais ça vaut quand même le coup de laisser une petite trace de ce samedi 23 novembre.

vous connaissez les soirées vins ? Ces soirées où l'on pense se poser avec deux trois verres de vins, et refaire le monde tranquillement. et bien il y a des soirs ou tout se passe différemment... Nous étions partis donc pour une soirée "tranquille" et "posée". Je ne sais pas qui a prononcé ces adjectifs, peut-être moi d'ailleurs, mais alors il faudrait les redéfinir !

Cela faisait un moment que je n'avais pas autant ri. Le temps de quelques heures, jusque 5 heures du mat' environ, nous étions seuls au monde. Petite bulle créée autour du salon, de la maison, dans laquelle nous étions confinés. Rien ne pouvait nous nuire je pense, rien ne pouvait nous atteindre. Juste Nous, ensemble.

Comment décrire les verres qui s'entrechoquent, les rires qui ne s'arrêtent pas, les gens qui se font dessiner dessus, les bougies qui fondent, les faux culs-secs de vodka, les morceaux de piano, ceux qui n'arrivent plus à jouer de la guitare et tout ce qui va avec ?

Un salon, quelques bouteilles, et Vous.

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mardi 11 novembre 2008.
Pour celui qui me hante *> 19:15.

Il est 4h14 en ce mercredi matin. Alors que certains se rapprochent de la fin de leur nuit, je n'ai toujours pas commencé la mienne. La grande question qui persiste est pourquoi. Pourquoi suis-je allongée sur le canapé à savourer les heures qui s'écoulent minutes après minutes. Quelques divagations piennes avec Nora et Tiky. Le soleil est couché depuis qu'il est 17h, la nuit semble longue.

j'essaye donc de trouver un sens à cet éveil nocturne. Je ne nommerais pas ça une insomnie, je n'ai pas de préoccupations qui chasse mon sommeil, vous noterez ici une claire contradiction avec le titre de l'article, patience. Quel est le sens de mes notes posées quasi-quotidiennement ici ? Ca faisait longtemps que je n'avais pas écrit tant. Peut-être parce que cet espace m'inspire, parce que j'ai beaucoup de choses à dire. Je crois que c'est ça.

Je suis totalement contradictoire. Alors que je suis en train de retirer ma confiance à certaines personne voilà que je me livre ici plus souvent. Il est vrai qu'il n'y a rien de très personnel en général. Mais même mes hésitations et mes lignes les plus inconsistantes sont emplies de moi tout simplement. Je me noie dans les lignes et si les mots pouvaient m'engloutir ce serait un plaisir.

Est-ce qu'à 4h23 il y a encore un intérêt à aller se coucher ? A rêver quelques heures pour être plus difficilement rappelée à la réalité dans les heures qui suivent ? Pourtant dormir est si agréable. J'aime m'enfouir sous mes deux couettes, mon édredon, entourées de mes deux ou trois coussins et de mon traversin. Oui mon lit est un nid douillet. Mais actuellement assise dans le salon j'ai du mal à trouver une raison de me trainer jusque lui. Flemmarde ? Si peu. Je cherche juste quelques réponses avant d'y aller.

Je crois que quand je me demande quel sera le but de ma journée de demain, je retranscris surtout la question de ce que sera le but de ma vie. Ca fait peut-être pompeux comme phrase, ou du moins du vu et revu, mais tant pis. Après tout je ne suis qu'une jeune fille de 18 ans très banale qui aligne consciencieusement le fil de ses pensées sur internet...

Vous cherchez toujours le rapport avec le titre ? Le rapport au titre n'est pas l'article, mais ce petit secret qui existe dans chacun de mes titres et que peu de gens ont percés il me semble.

Mes questions restent en suspens, mais j'ai trouvé un bel objectif. Un jour prochain où je serais à Paris, je chercherais une jolie petite librairie, j'entrerais et j'achèterais Les Trois Mousquetaires pour le relire, encore et toujours, et rêver de lui, encore et toujours...

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Parce que les yeux brillants j'ai acheté le dernier tome d'Ellana hier *> 02:32.

Je cite ces mots qui me poussent à écrire :

*
Limites sans cesse repoussées
Plaisir infini
Ecriture.
*

Un jour, l'auteur de ces mots, assis dans mon salon, m'a demandé comment ça se faisait que quelqu'un qui lit tant de choses n'écrivait pas. Comme je n'ai pas su quoi lui répondre, j'ai commencé à écrire. Et j'ai commencé à être inspirée en lisant ces trois lignes à la dernière page d'un de ses livres.

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dimanche 9 novembre 2008.
1, 2, 3 ... Sourire ! *> 02:50.

Comment retrouver le sourire grâce à un match de foot. Non ne criez pas, ne levez pas les yeux au ciel ! Je ne suis pas une fan de foot, et je ne regarde jamais sauf quand on me convie à une soirée foot en l'occasion de Grenoble-Marseille. Oui Grenoble a perdu, mais alors personnellement j'ai gagné une soirée excellente.

Rien qu'arriver et voir une dizaine de personne que j'aime énormément assises dans le salon de mon Ecrivain préféré m'a redonné le sourire. Assise au milieu de vous je me sens vivante. J'ai l'impression qu'avec vous j'ai ma place, une petite place, discrète mais douillette. Et de là je n'ai qu'à vous observer, et participer à votre vie.

Je sais que cet "article" n'a rien de passionnant encore, mais j'avais besoin de vous remercier. Un bout de moi-même est resté à Paris c'est certain, une grosse partie même, quelque chose que je ne trouve pas à Grenoble. Malgré ça merci à vous dont je parle moins ici de continuer à me faire vivre dans notre si jolie ville. A nous. Et à vendredi prochain pour une soirée qui s'annonce haute en couleur encore !

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vendredi 7 novembre 2008.
Comme pour m'excuser des moments plein de guimauve *> 09:38.

Attention, cet article risque d'être encore plus "niais" que les autres, et je ne sais même pas pourquoi je mets le mot niais entre guillemets comme disait notre cher prof de français de première " Surtout ne mettez pas de guillemets pour atténuer le sens d'un mot vous ne faites que le mettre en valeur ". Il était génial ce prof, mais bon ce n'ést pas l'objet de cet article.

Avant de m'égarer je venais ici noter mon état d'esprit du moment, du moins essayer. J'ai de plus en plus peur de ne pas contrôler mes mots, de ne pas réussir à utiliser ce trésor qu'est la langue française pour exprimer ce que je ressents. Hier quelqu'un m'a demandé s'il y avait quelque chose que j'avais l'impression de bien faire... J'ai hésité à lui répondre l'écriture et je me suis bien vite ravisée...

Et si je dis ça maintenant c'est que je viens encore de m'attarder sur le blog de cette demoiselle rencontrée récemment mais que j'apprécie tant, ainsi que sur le blog d'un charmant jeune homme que je connaîs par coeur, le blog et non le jeune homme malheureusement. En lisant leurs mots qui à défaut d'être " couchés sur le papier " sont épinglés sur la toile d'internet je frémis. Je ressens ce qu'ils racontent, je me noie dans leurs lignes. Leurs articles me rendent encore plus mélancolique que je ne suis déjà...

Voilà une semaine que j'ai un poids sur le coeur, que je peine à respirer même au milieu de mes montagne si familières, que j'ai cette impression d'avoir les larmes aux yeux continuellement pendant des heures. Une semaine... Cette sensation ne me quitte pas depuis mon retour de Paris. Je suis désolée, j'ai bien conscience de me répéter encore et encore et de vous abrutir de mots à propos de Paris. Mais j'étouffe, et à défaut de pouvoir crier ou sauter dans le train qui part ce soir à 19h26 de la gare de Grenoble je viens écrire ici.

Je crois que j'ai laissé un bout de moi-même là-haut, dans notre capitale. Je n'arrive pas à me replonger dans Grenoble, ville que j'aime pourtant à la folie. J'ai beau passer des moments agréables avec les gens que j'aime, je n'arrive pas à détacher mon souvenir de Paris. Mais je crois que je vais couper court à cet article, je vous promets ou du moins j'espère pour vous que ce sera le dernier qui évoquera Paris.

Je suis venue ici vous parler de leurs écrits qui me touchent, m'enchantent et me marquent, vous les trouverez dans mes liens. Allez découvrir leurs univers vous ne serez pas déçus.

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lundi 3 novembre 2008.
Nostalgie quand tu nous tiens... *> 08:13.

Si vous saviez comme j'aime Grenoble. Grande bouffée de joie quand je suis sortie de la gare avec ma valise. J'aime retrouvr ma ville, mes rues, mes montagnes, boire un café avec Marion et Noëlie, retrouver mes collocs...

Mais c'est affreux comme cette journée me pèse. Paris me manque atrocement, c'est surtout vous - les gens de Paris, les gens présents au bal - qui me manquez. Je suis assise toute seule dans mon appart', je regarde les photos, je pense au bal, je pense à vous. Je me sens tellement bien quand je suis avec vous tous. Autant ceux que j'ai rencontré cet été à Rennes que ceux que je connais depuis cette semaine ! Je nous revois jouer au time's Up au Frog, chez Nana, au bal tant l'après-midi que la soirée...

Tout ça me manque. Ca va être difficile de reprendre le cours de la vie normale. Je ne crache pas sur Grenoble, ni sur vous les gens grenoblois, je vous aime et j'ai hâte de vous retrouver ou j'ai adoré vous voir à Paris d'ailleurs ! Mais là je ressens un manque énorme que je ne sais pas comment combler...

Paris me manque, Paris m'appelle...

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dimanche 2 novembre 2008.
La vie manquerait de couleurs sans vous *> 04:00.

Après une semaine riche en émotion, en ballade, en découvertes et en tout ce que m'apporte chaque voyage à Paris, je me retrouve ce dimanche matin à 06h56 à boire un café gare de Lyon en attendant mon train. Je ne sais même pas comment je fais pour tenir un discours digne de ce nom puisque je sors de soirée. Je rêve de mon lit si vous saviez !

Donc, bal d'halloween... Je cherche un premier mot pour vous décrire tout ça mais c'est indescriptible ! Rien que l'après-midi de préparation de la salle était exquis ! Que ce soit les batailles contre les fausses toiles d'araignées, ou les fous rires en gonflant les ballons. Les rires nerveux je dirais avec Vio parce qu'on se fait balancer des briques de jus de fruit dessus ! Une fois de plus passer du moment avec vous que je me plais à retrouver chaque fois que je suis à Paris, et les nouvelles personnes rencontrées, je citerais ici le magnifique duo Myo-Maryana qui chantent sans arrêt, même qu'avec Maryana on est pas des filles faciles ! Ou bien ma Jouls et sa voiture qui obligeait les autres à contourner ! c'est toujours un plaisir de passer du temps avec tout le monde !

Comment décrire ces rencontres qui concrétisent en général des heures de discutions internet ou téléphonique. C'est tout simplement magique. Et cette soirée ! Je voulais écrire à tout prix maintenant en me disant que je trouverais du coup les bons mots mais comme souvent, les mots me manquent ! Rien que le lieu, Les Caves c'était magnifique, un décors de rêve. Il y a eu toutes les danses possibles et imaginables : J'essaye d'en citer certaines mémorables mais je n'arrive plus à piocher dans mes souvenirs tellement je suis éblouie de cette soirée !

Ca faisait donc une semaine que je me balladais à Paris, et les au revoir devant le métro m'ont fait un joli noeud au ventre. Je ne suis même pas encore montée dans le train que je voudrait déjà être en train de revenir. Je cherche la prochaine date où je pourrais envahir la capitale, où je pourrais revoir toutes ces personnes... Je vous jure vous me manquez déjà...

Parce que les Lacs du Connemara ne seront jamais aussi beaux qu'avec vous en cercle dans Les Caves st Sabin.

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