mardi 3 mars 2009.
Rose sous la pluie *> 10:06.

Joli rêve que je nourri(ssais) depuis septembre et encore plus fort après la toussaint... Partir à Paris, vous rejoindre enfin là-haut.

En secret je le préparais, je l'envisageais. Encore plus fort ces derniers temps sachant que lui il s'en ira rejoindre la tour Eiffel dès septembre.

Je me voyais déjà marcher dans les rues parisiennes. Vous voir tellement plus souvent. Respirer un autre air. M'éloigner un peu de mon cocon quelque peu étouffant. Vivre autre chose.

C'est les yeux plein de larmes que ce soir ce rêve s'est envolé, trop haut pour que je puisse l'atteindre.

Pétale(s) de rose : 5

lundi 2 mars 2009.
Pluie de bonheur*> 06:22.

Je suis désolée pour tout ce vide ici. Mais j'ai croisé le bonheur sur le chemin, et écrire sur cette chose merveilleuse serait la mettre à nue et je refuse. Je protège ce petit bout de ma vie. Il y a des choses difficiles à exposer. Et écrire sur le bonheur est bien plus compliqué je trouve.

Mais même si ce jeune homme m'apporte beaucoup de lumière les fantômes du passé sont toujours là pour rappeler mon coeur au gris. Quatre années se sont écoulées, quatre et demi même si l'on voulait faire dans la précision. Il s'en est passé des choses en quatre ans. Des rencontres, belles et moins belles. Des rencontres, mais toujours guidées et réprimée par ces barrières construites en moi il y a quatre ans et cinq mois...

S'attacher aux autres ou non. C'est un sujet tellement récurrent dans mes mots que je ne voudrais ennuyer personne sous le flots répétitif de mes mots. Mais certaines blessures ne guérissent jamais. Le temps passe sur tout pourtant en général. Mais là c'est trop profond, trop violent, trop tout.

Rien que de penser à tout ça mon coeur s'accélère, j'ai le souffle coupé et je ne contrôle plus mes mots ce qui donne ici un insipide étalage de chagrin personnel. Excusez-moi sincèrement. Je ne sais même plus ce que je dois faire de cette note... Continuer ? Reprendre toute cette histoire du début pour ceux qui ne l'ont jamais lue ? Tout effacer, ravaler mes larmes et faire la fille indifférente ?

Tomber sur les photos d'Eux. Ces amis perdus un jour. Je n'ai jamais fait mon deuil. Ces amis perdus il y a quatre ans et qui ont avancé sur leur chemin, pendant que je trébuchais sur le mien, privée de leur lumière. Et je me fais mal en regardant leur photo d'aujourd'hui, je m'imagine avec eux sur ces photos, au milieu de tous les moments qu'ils partagent loin de moi...

Pétale(s) de rose : 2