dimanche 25 janvier 2009.
Souflle au clair de lune*> 20:52.

J'ai beaucoup hésité à effacer l'article précédent qui est pire que négatif. Puis je me suis ravisée. Si je l'ai écrit c'est que j'en avais besoin, alors à quoi bon l'effacer...

J'avais dit que j'allais me coucher, que dans une heure je quitterais l'ordinateur pour Flaubert. Puis finalement, je suis restée. Il est maintenant 5h53, et depuis une ou deux heures j'ai renoncé à aller me coucher étant donné que mon réveil sonnerait à 7h30. J'en suis à ma seconde tasse de café, je travaille mon dossier de pratexte, mon rapport de stage, mes corrections multiples, je réponds à une interview, je cours dans tout l'appart' après ma souris qui a trouvé le moyen de descendre de mon bureau et a compris que derrière le piano je ne peux pas l'attraper...

Il s'en passe des choses la nuit. Il s'en passe des choses dans ma vie. Que sont quelques larmes face au souffle de vie qui me porte depuis quelques semaines ? Qu'est cette subite angoisse des cours face à l'envie d'être professeur des écoles un jour ? Les moments de doutes et de peur sont ceux qui nous propulsent plus haut, plus en avant une fois dépassés.

Tourbillon de vie. Je me sens vivante, alors que je suis en pleine nuit blanche et que je sais que j'ai une grosse journée demain. Et alors ? Je dormirais mieux la nuit prochaine. Je me sens comme poussée par une énergie nouvelle sans savoir ce qu'elle est. Je ferais mieux de dormir bien entendu. Mais une nuit sans dormir n'est pas la fin du monde. Je m'écoute. A quoi bon me retourner pendant des heures dans mon lit ? Seule dans le salon encore les sentiments qui m'habitent sont bien différents de ceux qui étaient en moi il y a 24 longues heures. Humeur changeante ? Tant mieux !

Je vais vous laisser ici. Laisser vos rêves en paix, et vos nuits paisibles je l'espère. J'avais juste en vie de montrer que quelques lignes noires ne retranscrivent pas forcement un état général. Je vais retourner à ma tasse de café, à mes boulots en tout genre, à la fin de mon film, à ma Nora, à moi.

Pétale(s) de rose : 3

samedi 24 janvier 2009.
Obstacle au fil du vent *> 08:17.

J'ai le cœur qui bat vite. Bien trop vite. Je rate un battement de cœur, le temps d'une seconde je ne respire plus, je m'essouffle.

Un sanglot rompt le silence de cet appartement si vide. Comment est-ce que je fais pour en revenir toujours au même point. Même quand j'avance, toujours plus vite, sur cette voie qui est la mienne, même si chaque jour m'apporte tant de choses... J'ai ce sentiment si ce n'est d'être tirée en arrière, d'en revenir toujours au même endroit. A ces larmes qui coulent, au milieu du silence, faisant résonner toute cette solitude qui m'entoure.

Comme un poids qui s'envole le temps que les larmes emportent la douleur. Mais un poids qui revient, plus fort, plus violent, plus intense.

J'ai l'envie de partir, de m'envoler. Ne plus m'attacher au moindre espoir. Laisser des choses de côté, me mettre hors d'atteinte au risque d'être blessée, déçue.

Je crois que seule une personne me connait vraiment. Je crois qu'il n'y a qu'à lui que j'ai ouvert toutes les portes de mon esprit, qu'au fil de nos heures de discutions je me dévoile, sans peur. Fusionnel et lointain. Comme s'il ne pouvait pas me faire de mal. Je me sens en confiance, comprise. Un peu moins seul quand il me confie ses mots qui me portent un peu plus haut.

Je ne suis pas en train de dénigrer toutes ces amitiés construites de différentes façons avec différentes personnes. J'en ai assez d'être déçue, de ne pas entendre les bons mots, de ne pas voir certains gestes.

Comme une impression d'étouffer, et pourtant de rire comme jamais.

Pétale(s) de rose : 1

dimanche 11 janvier 2009.
Ici est ailleurs *> 10:12.

Dimanche soir. Week-end hors du temps. Pas parce qu'il a été riche en émotions, en soirées ou en je ne sais quel ingrédient qui compose un week-end réussi. Week-end hors de votre temps. Week-end dans mon monde.

A réfléchir. Je suis une voie. Comme chacun de vous, chacun de nous. Je ne sais pas où je vais mais j'y vais, sereinement. Cette solitude pesante est pourtant un élément qui me fait avancer aussi. Je ne saurais expliquer ce qui fait que je suis heureuse, que je me sente bien, et que cela se ressente. Je ne saurais expliquer la source de cette harmonie qui coule en moi. Quels sont les éléments positifs qui me poussent vers la lumière ?

J'ai eu beau chercher je ne comprenais pas. Je crois que j'ai trouvé la réponse cet après-midi. Peut-être que le simple fait de prendre du recul soit suffisant. Prendre du recul par rapport aux choses qui me heurtent. Me détacher de ce manque familial, de ce désintérêt scolaire, de cette solitude générale, de ces migraines répétitives, de mes peurs d'avenir, de ces déceptions amicales ou sentimentales... Toutes ces choses qui font parties de moi, que je ne peux effacer, que je ne dois pas effacer, juste m'en éloigner, les regarder de loin, pouvoir les analyser sans être emprisonnée dans cette toile tissée autour de moi.

Je crois que chaque jour un peu plus je puise en moi la force d'avancer, avec quelques pas d'avance sur les éléments qui me pèsent. Sourire au soleil, frissoner au contact de l'air glacé du mois de janvier, me pelotonner sous ma couette, faire des découvertes, respirer, enfin. Ecouter, ou du moins lire, ce jeune homme qui me fait part de ses réflexions à lui, qui dit des mots si justes qu'ils résonnent en moi. Plaisir d'avoir trouvé quelqu'un qui fait écho en moi, et qui me pousse à me poser certaines questions, et à partir en quête de réponses.


Echo d'un monde nouveau,
Infini de possibilités.
Ouverture.

Pétale(s) de rose : 1

vendredi 9 janvier 2009.
Contre courant *> 12:16.

Je viens de passer plus d'un mois sans ouvrir un livre. Certains hausseront les épaules à la lecture de cette première phrase, mais ceux qui me connaissent savent que c'est un fait inhabituel. Un nombre inimaginable de livre passionant existent, et parfois je me dis qu'une vie ne suffira pas à les découvrir et à les lire, tous.

Depuis plus d'un mois maintenant, peut-être deux d'ailleurs, je me sens bien. Mes sourires sont sincères, j'ai l'impression d'apprendre beaucoup. Chaque jour m'apportait un nouveau souffle. Mais, coupée dans mon élan, nous voici vendredi soir, et je me sens faible. plus qu'un simple mal de tête dont je suis toutumière, je me sens mal. Enfin mal, encore une fois c'est un bien grand mot, encore une fois je suis heureuse. Mais je n'arrive pas à sourire ce soir. Je n'ai envie de rien.

Je n'ai envie que d'une chose que je vais faire une fois que j'aurais laissé ces mots maladroits ici. Oui, ce soir ils sont très maladroits tant dans le fond que dans la forme, ce qui me fait pousser un soupir de plus. Donc, je vais m'en retourner à ce livre. Ces livres. Ses livres à lui. Après tout ce temps sans lecture, je vole à travers les pages de ces livres. Ellana. Légèreté. Je retiens mon souffle à chaque pages, je ris seule blottie sur le canapé du salon, je sens mon ventre se nouer sous le coup de l'émotion, je pleure.

Si certaines choses nous font grandir, il y a quelques livres ou films d'ailleurs, qui me font grandir, qui me font vraiment réfléchir. Et ces livres, ces perles m'ont fait grandir, beaucoup. Et à chaque fois que je les relis, j'apprends encore, j'avance encore. Mes mots ce soir n'ont pas beaucoup de sens, mais je sais qu'une poignée de personne, qui elles aussi ont lu les lignes de cet auteur comprennent ce que je ressens.

Cela n'a rien à voir, mais ce soir je rêve d'évasion, je rêve des toits de Paris, des lumières de la capitale. Il y a un lien entre Paris et Ellana. Un lien mystérieux mais si solide. Une jeune fille. Une jolie demoiselle que j'ai l'impression de connaître bien alors que je l'ai rencontrée peu. Je n'ai qu'une envie ce soir, la retrouver, et avec elle, refaire le monde à la terrasse d'un starbucks, regarder Sissi, aller danser toute la nuit. Juste être avec elle, et la découvrir un peu plus.

Le monde n'est que rencontres et découvertes.

Pétale(s) de rose : 1

dimanche 4 janvier 2009.
Petites lumières *> 04:13.

Après tant de temps sans mots ici, voici un article un peu différent pour le nouvel an. Parce que, peu importe ce que m'apportera 2009, parce que même si j'ai peur de cette nouvelle année qui m'apparait floue, je sais que les gens présents ce 31 décembre 2008 à Viriville seront toujours là.

Ne sachant quels mots poser sur cette nuit là, sur vous tous, je mets les premières et sûrement les dernières photos qui apparaitront ici. Juste deux photos qui regroupent tous les gens présents pour ce changement d'année, tous nos visages souriants.




Romain, Etienne, Alexandre, Jeremy, Loïc, Kwellou, Dimitri, Erick, Nils, Paul, David, Jeremy, Sebastien, Remi, Axel, Théotime, Mathieu.




Anaïs, Sarah, Alix, Margot, Aurore, Barbara.



Merci.

Pétale(s) de rose : 3