vendredi 9 janvier 2009.
Contre courant *> 12:16.

Je viens de passer plus d'un mois sans ouvrir un livre. Certains hausseront les épaules à la lecture de cette première phrase, mais ceux qui me connaissent savent que c'est un fait inhabituel. Un nombre inimaginable de livre passionant existent, et parfois je me dis qu'une vie ne suffira pas à les découvrir et à les lire, tous.

Depuis plus d'un mois maintenant, peut-être deux d'ailleurs, je me sens bien. Mes sourires sont sincères, j'ai l'impression d'apprendre beaucoup. Chaque jour m'apportait un nouveau souffle. Mais, coupée dans mon élan, nous voici vendredi soir, et je me sens faible. plus qu'un simple mal de tête dont je suis toutumière, je me sens mal. Enfin mal, encore une fois c'est un bien grand mot, encore une fois je suis heureuse. Mais je n'arrive pas à sourire ce soir. Je n'ai envie de rien.

Je n'ai envie que d'une chose que je vais faire une fois que j'aurais laissé ces mots maladroits ici. Oui, ce soir ils sont très maladroits tant dans le fond que dans la forme, ce qui me fait pousser un soupir de plus. Donc, je vais m'en retourner à ce livre. Ces livres. Ses livres à lui. Après tout ce temps sans lecture, je vole à travers les pages de ces livres. Ellana. Légèreté. Je retiens mon souffle à chaque pages, je ris seule blottie sur le canapé du salon, je sens mon ventre se nouer sous le coup de l'émotion, je pleure.

Si certaines choses nous font grandir, il y a quelques livres ou films d'ailleurs, qui me font grandir, qui me font vraiment réfléchir. Et ces livres, ces perles m'ont fait grandir, beaucoup. Et à chaque fois que je les relis, j'apprends encore, j'avance encore. Mes mots ce soir n'ont pas beaucoup de sens, mais je sais qu'une poignée de personne, qui elles aussi ont lu les lignes de cet auteur comprennent ce que je ressens.

Cela n'a rien à voir, mais ce soir je rêve d'évasion, je rêve des toits de Paris, des lumières de la capitale. Il y a un lien entre Paris et Ellana. Un lien mystérieux mais si solide. Une jeune fille. Une jolie demoiselle que j'ai l'impression de connaître bien alors que je l'ai rencontrée peu. Je n'ai qu'une envie ce soir, la retrouver, et avec elle, refaire le monde à la terrasse d'un starbucks, regarder Sissi, aller danser toute la nuit. Juste être avec elle, et la découvrir un peu plus.

Le monde n'est que rencontres et découvertes.

Pétale(s) de rose : 1