samedi 24 janvier 2009.
Obstacle au fil du vent *> 08:17.

J'ai le cœur qui bat vite. Bien trop vite. Je rate un battement de cœur, le temps d'une seconde je ne respire plus, je m'essouffle.

Un sanglot rompt le silence de cet appartement si vide. Comment est-ce que je fais pour en revenir toujours au même point. Même quand j'avance, toujours plus vite, sur cette voie qui est la mienne, même si chaque jour m'apporte tant de choses... J'ai ce sentiment si ce n'est d'être tirée en arrière, d'en revenir toujours au même endroit. A ces larmes qui coulent, au milieu du silence, faisant résonner toute cette solitude qui m'entoure.

Comme un poids qui s'envole le temps que les larmes emportent la douleur. Mais un poids qui revient, plus fort, plus violent, plus intense.

J'ai l'envie de partir, de m'envoler. Ne plus m'attacher au moindre espoir. Laisser des choses de côté, me mettre hors d'atteinte au risque d'être blessée, déçue.

Je crois que seule une personne me connait vraiment. Je crois qu'il n'y a qu'à lui que j'ai ouvert toutes les portes de mon esprit, qu'au fil de nos heures de discutions je me dévoile, sans peur. Fusionnel et lointain. Comme s'il ne pouvait pas me faire de mal. Je me sens en confiance, comprise. Un peu moins seul quand il me confie ses mots qui me portent un peu plus haut.

Je ne suis pas en train de dénigrer toutes ces amitiés construites de différentes façons avec différentes personnes. J'en ai assez d'être déçue, de ne pas entendre les bons mots, de ne pas voir certains gestes.

Comme une impression d'étouffer, et pourtant de rire comme jamais.

Pétale(s) de rose : 1